7 rue au Char
Lisieux
Peintresse tour à tour inspirée par le suprématisme, le purisme et le réalisme soviétique, la russe Nadia Léger (1904-1982) a embrassé fiévreusement son siècle. Élève, maîtresse, modèle et assistante des Académies Fernand Léger (1881-1955), elle finit par épouser celui-ci au point d’influencer et de mettre en scène la fin de la vie du fameux cubiste, raillé « tubiste ».
Chercheur indépendant, Benoît Noël est docteur en Histoire de l’Art. Récemment, il a contribué au livre : Fernand Léger – Lettres à Charlotte et André Mare (1906-1932) présenté par Tristan Rondeau et préfacé par Michel Onfray (Éditions BVR) et à l’essai : Nadia Léger – L’histoire extraordinaire d’une femme de l’ombre, dirigé par Aymar du Chatenet (Imav Éditions). Par ailleurs, un de ses derniers articles : « Daniel Wallard et les mânes de Lili Brik et de Vladimir Maïakovski » paru dans Histoires littéraires, en octobre 2018, évoque la face obscure de Nadia Léger.